Voici mes films préférés de
Martin SCORSESE :
Who's that knocking at my door (1967)
Bertha Boxcar (1972)
Mean Streets (1973)
Alice n'est plus ici (1974)
Taxi Driver (1976)
New York,New York (1977)
Raging Bull (1980)
La valse des pantins (1983)
After Hours (1985)
La couleur de l'argent (1986)
La dernière tentation du christ (1988)
Les affranchis (1990)
Les nerfs à vif (1991)
Le temps de l'innocence (1993)
Casino (1995)
Kundun (1997)
A tombeau ouvert (1999)
Gangs of New York (2002)
Aviator (2004)
Les infiltrés (2006)
Shutter Island (2010)
Le loup de Wall Street (2013)
Les divers acteurs récurrents ou
mémorables chez Martin SCORSESE :
Robert DE NIRO (son acteur fétiche)
Harvey KEITEL
Leonardo DI CAPRIO
Paul SIVERO
Joe PESCI
Frank VINCENT
« Taxi Driver » met en exergue l'état mental délabré d'un rescapé de la guerre du Vietnam.Le personnage principal (Travis Bickle) se retrouve totalement perdu , sans repères , rejeté de tout le monde par incompréhension malgré pourtant des démarches partant de bonnes intentions. Il constate qu'il ne se reconnaît plus en personne , ni dans la société dans laquelle il vit. Il erre la nuit dans son taxi observant New York et tous ses vices. Il dérive lentement dans une solitude contrainte et inéluctable. Il décide alors de sauver une jeune prostituée d'un maquereau sans scrupules .C'est alors que toute sa noirceur psychologique refait surface le tout dans un décor socialement déjà bien sombre.
« La valse des pantins » est une satire du monde télévisuel où Rupert Pupkin un homme très enthousiaste et innocemment naïf se prend à rêver de devenir une immense vedette comique télévisuelle. Il est pris d'admiration pour Jerry Langford une star de talk-show. S'identifiant à son idole , il décide d'entrer avec contact afin de lui faire découvrir ses sketches . Le personnage vit dans sa bulle , son monde est pur , enfantin et grandement imaginatif. il se voit déjà en train de faire rire les gens sur les plateaux et dîner amicalement avec sa star préférée . Seulement, berné par ses songes , il va vite se buter à la réalité du terrain et se rend vite compte de la difficulté de la simple tâche d'avoir une discussion avec Jerry.
Rupert étant toujours mis sur le côté de façon subtile , ce dernier ne se rend pas compte du milieu délicat dans lequel il aspire à rentrer. Derrière Jerry et son apparente sympathie se trouve en fait une personne hautaine , égocentrique voire presque inhumaine. Le fossé entre la réalité et son imagination s'accroissant au fur et à mesure , on est pris d'immense sympathie et tendresse envers Pupkin , aussi bien émouvant , drôle que pathétique tellement le décalage des deux mondes est prononcé. L'un est merveilleux , joyeux et l'autre hypocrite , fermé et totalement antipathique.